PAS SI PLATS LES GRANDS PLATS !
Le plat, c’est banal : un rond, un carré ou un rectangle, lisse, sans le moindre relief pour accrocher l’œil. Le plat, c’est la platitude incarnée... Sauf !... Sauf quand un certain Bernard Palissy y met les pieds et les mains pour le remplir de serpents, salamandres, feuilles et autres éléments de la nature le rendant inutilisable mais ô combien décoratif.
Au XXIe siècle Geoffrey Luff continue le travail du célèbre potier de la Renaissance.
Dans les années cinquante, Claude et Slavik Palley y expriment à leur tour leur vison d’un monde de poésie et de sensibilité.
Douze céramistes contemporains : Christian Bourcereau, Edouardo Constantino, François Debien, Michel Gardelle, Louise Gardelle, Jean-Nicolas Gérard, Josselin Métivier, Nathalie Montarou, Isabelle Pammachius, Stéphanie Raymond, Patrick Rollet, Hervé Rousseau ont été invités à se pencher sur cet objet du quotidien et à exposer leurs œuvres au musée Bernard-Palissy. Et les plats sont tout ... sauf plats ! Réceptacles captant la lumière, ils sont un univers qui s’offre à l’expression plastique des artistes et à leurs chimères.
Figuratifs, abstraits ou « paréidoliques », bruts ou décorés avec raffinement, ils ouvrent des chemins de traverse pour nos vagabondages lointains ou intérieurs.
Portraits sensibles, paysages bucoliques ou fantasques, fonds marins, abstraction lyrique...
Tout est là. Plats de lumière et de tradition, ils nourrissent nos imaginaires de sens
et de sentiments.
HOMMAGE à Claude et SLAVIK PALLEY
« Claude et Slavik Palley expriment dans leurs plats leur vision du monde : paysages gorgés de vie, animaux vêtus de tendresse, silhouettes, natures mortes et scènes d’intérieur saisies dans leur intimité. Fruit d’un travail commun, voici une œuvre exceptionnelle faite de patience et d’émotion, de révolte et de sensibilité.
L’art de faire du beau avec presque rien, la splendeur des choses simples sous une éblouissante lumière ».
Robert Haby
DE PALISSY à GEOFFREY LUFF
Le « maître » du plat, c’est Bernard Palissy qui a donné son nom au musée installé dans son hameau natal. 500 ans après, Geoffrey Luff reprend avec bonheur les techniques de l’inventeur des « rustiques figulines du Roy » pour livrer une œuvre personnelle.
Heures d’ouverture
Le musée est ouvert de mai à septembre. Dernière entrée 30 mn avant la fermeture.
Mai et juin : dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 17 h 30
Juillet – août : du mercredi au dimanche de 15 h à 19 heures
Septembre : du mercredi au dimanche de 14 h 30 à 17 h 30
Octobre : du mercredi au dimanche de 14 h 30 à 17 h 30
